J’ai passé mes vacances de l’été dernier dans le bassin d’Arcachon (d’ailleurs, j’ai un article à ce sujet si ça vous intéresse). Et comme j’étais dans le sud-ouest de la France, je me suis dit que ce serait dommage de ne pas aller un peu plus bas et de découvrir Biarritz. C’est une ville où j’avais déjà eu l’occasion de passer en coup de vent quelques années plus tôt et qui m’avait laissé une jolie impression. C’était donc le moment de vérifier si c’était encore le cas.

Quand on passe quelques heures à Biarritz

Je me rappelle que c’était un dimanche après-midi du mois d’août. Il faisait chaud mais pas comme une canicule. Avec ma moitié, nous étions sur l’autoroute à une quarantaine de kilomètres de Biarritz quand le ciel a commencé à méchamment se couvrir. De toute façon, nous étions trop près du but pour faire demi-tour et puis on s’est dit : c’est peut-être juste un nuage qui passe.

Toujours est-il que ça ne passe pas quand nous nous garons dans un parking du centre-ville. Et comme nous étions très optimistes, nous n’avions pas de parapluie. Comme il pleut vraiment trop, nous trouvons refuge dans les Galeries Lafayette de la ville où nous achetons… un parapluie. Au bout d’une heure, la pluie semble se calmer mais pas s’arrêter. Tant pis, nous ne sommes pas venus pour rester enfermés et décidons de partir nous balader tout de même.

Nous étions venus à Biarritz sans but particulier, juste pour nous balader au hasard des découvertes. Malgré le temps bien gris, la ville se révèle être très agréable à parcourir à pied. Nous prenons le temps de parcourir les ruelles mais finissons toujours pas atterrir près de la place qui est en centre ville. Elle est d’ailleurs jalousement gardée par le phare de Biarritz.

Vers le Rocher de la Vierge de Biarritz

Nous passons également devant la très belle église Sainte Eugénie de Biarritz qui est sur une place avec vue sur l’océan puis remontons à pied vers le Rocher de la Vierge.

Il s’agit d’une curiosité naturelle emblématique de la ville de Biarritz où repose la statue d’une vierge qui commémore le retour des baleiniers. Pour l’anecdote, la passerelle qui permet actuellement d’accéder au rocher a été construit par Monsieur Eiffel, rien que ça.

L’environnement du rocher permet d’avoir plusieurs beaux points de vue, que ce soit sur la ville, avant de l’atteindre, ou sur la mer, depuis le rocher. Les plus aventureux peuvent même grimper sur le rocher mais attention au chutes ! C’est à ce moment-là que le soleil décide de faire une timide apparition.

Sur le chemin du retour vers la voiture, nous nous laissons tenter par le gâteau basque et ses variantes : à la crème, au chocolat… un délice !

Pour finir la journée en beauté, nous continuons jusqu’à Guéthary pour pouvoir admirer un petit coucher de soleil. C’est aussi ça les vacances, pouvoir prendre le temps de se laisser guider par son instinct. Et aussi de supporter les caprices de la météo. Car après la pluie, vient le beau temps…