A nouveau, vous aurez lĂ une journĂ©e en deux parties parce que cela aurait fait un gros pavĂ© pour un seul article. La premiĂšre partie, c’est juste en dessous et la suite arrivera la semaine prochaine.
Si vous vous souvenez bien, dans le dernier Ă©pisode, nous Ă©tions aux prises avec des insectes protĂ©gĂ©s qui avaient Ă©lu domicile dans notre chambre dâhĂŽtel. Eh bien, câĂ©tait un argument suffisant pour faire de nous des personnes trĂšs matinales dans le dĂ©sert. Il est Ă peine 6 heures du matin quand nous nous rĂ©veillions. La nuit nâa pas Ă©tĂ© trĂšs reposante. Il faut dire que savoir que de petits insectes peuvent Ă tout moment se balader sur vous, ça nâaide pas Ă ĂȘtre totalement dĂ©tendu. Qui sait, jâen ai peut-ĂȘtre mĂȘme mangĂ© pendant mon sommeilâŠ
Un brin de toilette plus tard et avec quelques raisins dans lâestomac (accompagnĂ©s dâune Ă©norme brique de jus de fruits), nous sommes dĂ©jĂ prĂȘts Ă partir. Nous avons dĂ» patienter jusquâĂ 7 heures, le temps que la station service ouvre pour que nous puissions faire le plein. Il fait dĂ©jĂ 29°C, la journĂ©e promet dâĂȘtre chaude. Une fois toutes nos affaires dans le coffre, nous rendons le bip de notre chambre et partons sans regrets. Cet hĂŽtel en plein milieu de nul part ne restera pas notre meilleur souvenir.

Arrivée aux Mesquite Sand Dunes
Nous avons Ă peine roulĂ© cinq minutes quâun parking perdu nous fait de lâĆil. Nous venons dâarriver aux Mesquite Sand Dunes. Si vous avez quelques notions dâanglais, vous devez reconnaĂźtre le mot « dunes » et « sable » ce qui ne choque pas trop quand on est dans le dĂ©sert. Vous devez vous dire « non mais il sâextasie devant du sable alors quâil a dĂ» en voir des tonnes depuis la veille ». Eh bien dĂ©trompez-vous. Death Valley propose un paysage majoritairement rocheux et les bancs de sable sont rares. Ici, nous voyons de vraies dunes arrondies et, comme il est tĂŽt, il y a assez peu de traces de pas. Nous avançons un peu pour voir de plus prĂšs cet endroit unique. Il nây a pas un bruit. MĂȘme les touristes sont silencieux, preuve que lâendroit a quelque chose de solennel. Au bout dâune dizaine de minutes, le soleil commence a taper alors nous dĂ©cidons de retourner Ă la voiture pour reprendre la route.

Comme la veille, nous alternons entre utilisation de la clim et cuisson Ă feu vif. Il ne faut pas que titine nous lĂąche en plein milieu de nul part. Heureusement que depuis le dĂ©but du voyage nous pouvons compter sur notre fidĂšle GPS. Il nous indique dâailleurs que nous avons environ 250 km Ă parcourir avant dâarriver Ă Las Vegas. Sauf que nous nâaurions pas dĂ» lâĂ©couter. En effet, il nous a fait passer par la route la plus courte (câest ce quâon lui demande dâailleurs) mais celle-ci nous a fait louper pas mal de points de vue intĂ©ressants : Zabriskie Point, Artist Palette⊠ConcrĂštement, le GPS nous a fait tourner Ă gauche Ă lâintersection de Beatty alors quâon aurait dĂ» continuer tout droit. VoilĂ , câest con mais câest fait maintenantâŠ
Welcome to Nevada !
AprĂšs une bonne heure de route, nous apercevons le panneau qui annonce la fin de la Death Valley. Il est suivi de celui qui nous indique lâentrĂ©e dans le Nevada. Car oui, on vous bassine avec notre roadtrip en Californie depuis le dĂ©but mais ce quâon sâĂ©tait bien gardĂ© de vous dire, câest quâon allait faire une petite escapade dans le Nevada. EspĂ©rons quâon ne connaisse pas le mĂȘme destin que le panneau parce quâil y a des impacts de balles partoutâŠ

Nous continuons sur la route qui mĂšne Ă la ville du luxe et de casinos. Le paysage est trĂšs ressemblant Ă celui de Death Valley mais on y croise plus de monde et quelques villes. Plus on sâapproche de Las Vegas et plus la circulation se densifie. On est sur deux voies, puis trois, puis sept au bout dâun moment. Les grands hĂŽtels apparaissent Ă lâhorizon, ça y est, on y est presque.
Las Vegas, baby !
Pendant ce tronçon de route, câest mademoiselle qui conduisait. Du coup, jâai eu lâoccasion de profiter du paysage. Nous avons clairement fait nos touristes puisque nous sommes restĂ©s sur le Strip pendant presque tout notre sĂ©jour. Le Strip, câest la rue principale de Las Vegas qui comprend la quasi totalitĂ© des hĂŽtels. ArrivĂ©s en ville, câest la claque. Las Vegas, on dirait une ville en carton pĂąte destinĂ©e Ă impressionner et câest rĂ©ussi. Les hĂŽtels sont impressionnants, tout est grand, il y a beaucoup de personnes excentriques, bref, tout le contraire de moi quoi. DĂ©jĂ , commençons par rĂ©ussir Ă atteindre notre hĂŽtel. Nous avons une rĂ©servation Ă lâExcalibur, le grand chĂąteau mĂ©diĂ©val qui semble sortir tout droit dâun parc dâattraction.

AprĂšs avoir tournĂ© un peu, nous trouvons une place dans le parking arriĂšre. Dehors, il fait trĂšs chaud mais moins quâĂ Death Valley. Je pense quâil faisait autour de 37°C Ă 12h. Nous nous dirigeons vers la rĂ©ception. Pour cela il nous faut traverser tout les restaurants qui sont dans lâhĂŽtel ainsi que le grand casino. Des machines Ă sous Ă perte de vue, des tables de poker, des bars⊠tout est fait pour encourager le touriste Ă poser son derriĂšre et Ă claquer son argent.

ArrivĂ© Ă la rĂ©ception, un monsieur nous apprend que le check-in ne se fait quâĂ partir de 15h et que si nous voulons le faire dĂšs maintenant, il va falloir dĂ©bourser 25$. Calmos, on peut patienter hein. Du coup, on se dit quâon va en profiter pour visiter. Et ça tombe bien parce que le Strip est juste devant nous.
La suite trĂšs bientĂŽt…
J’adore le panneau ‘Welcome’ ahaha !
Il y a un passage sur les affreux insectes…vraiment pas cool ! Mais un peu drĂŽle. …pas triste ce voyage mais Ă faire absolument !
On en rit maintenant mais c’est vrai qu’on se serait bien passĂ© de la prĂ©sence des insectes. Mais Death Valley reste un endroit grandiose.